Catégorie : Histoires de nos vies

Découverte d’une personnalité LGBT ou non œuvrant pour la reconnaissance et l’égalité de tous.

🎉🎉🎉Aujourd’hui, c’est le 23 septembre; c’est la journée Internationale de la Visibilité Bisexuelle 🎆 🎆 🎆 . Une occasion spéciale pour célébrer la diversité dans nos vies, dans nos amours et contribuer à plus de compréhensions et moins de préjugés envers les personnes bisexuelles🎊🎊🎊. Avec … Continuer la lecture de

En 2016, si tu es different…Vis aussi ! (Partie 3)

…Le temps court, les esprits s’éparpillent, le mental n’en peut plus. Si nous avons pensé à commettre l’impensable, nous savons qu’on aurait eu tort de nous abandonner aussi facilement car tout ce que nous avons c’est nous (Paix à tout(es) ceux/celles qui n’ont pas pu). Nous nous retrouvons à convaincre ces voix dans la tête que peut être tout reste à construire, à gagner. Dans l’entre temps de cette guerre sans merci entre « Etre » ou « Ne pas Etre » même quand sachant ce que nous sommes (le doute existentiel comme tout le monde d’ailleurs) ; un mois se passe, 6 autres, deux bonnes années, notre famille nous manque et c’est triste que notre amoureux (se) n’a pas supporté toute cette pression pour continuer à vivre avec nous. Des gens communs (et extraordinaire parfois) viennent et partent, notre quotidien se couvre d’expériences des plus grotesques au plus incroyables et soudain nous nous mettons à repenser à tous ces moments où nous avons priés pour toutes les choses que nous avons maintenant. Nous disons un grand merci à la plus sincère des personnes dans notre vie (quoique invisible) et nous disons merci aussi à notre être, tous d’avoir eu les bons réflexes au bon moment et qui nous gardent jusqu’à maintenant.

Un beau matin, alors qu’on s’y attend le moins une insulte, des propos violentes, des actes dangereuses et bizarrement, rien ! Comme vacciner a tout cela (à trop s’y frotter), nous savons qu’éternellement il y aura des gens qui ne tolèreront jamais ce qu’ils ne comprennent pas, nous savons qu’il y aura des gens qui auront toujours des questions et qu’il faudra parfois s’expliquer pour très longtemps. Pardonnant, nous espérons seulement qu’ils comprennent combien le karma reste en action et sans trop y tarder, nous continuons à écrire cette histoire qu’est la nôtre.

Peu importe de quelle génération nous sommes , peu importe le nombre d’enfants que nous avons(ou que nous voulons très bientôt), peu importe le nombre de fois que nous avons eu le cœur brisé par cette amour si peu commun, peu importe combien et comment nous nous interrogeons sur la chose, nous aspirons grandement, avant tout, à vivre le bonheur ici et avec les moyens du bord. C’est une histoire sincère qui devra être construite et il y aura du travail à faire. Avec courage, nous plaçons notre espoir en quelque chose de grand, de beau, de plus réels, de plus sincère et de plus simples, la vie !

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En 2016, si tu es diffèrent…Vis aussi ! (Partie 2)

…Certains d’entre nous, devenons pire encore que ces appellations (Honorifique ?) qu’on arbore depuis nos 5 ans (sans savoir pourquoi d’ailleurs); d’autres devenons des êtres glaciales sans aucune vie (trop s’inquiéter donne des maux d’estomac qui font mal pour sourire à la vie) et dès qu’on en a l’occasion, nous nous rangeons dans « ce placard » où nous resterons éternellement ronger par des remords et des questionnements entre « Etre » ou « Ne pas être ». Heureusement, d’autres encore, avec des espoirs dans le lendemain(parfois très incertain), visualisons nos vies en quelque chose de beau et grand (question de perspectives) et cherchons éperdument le meilleur équilibre à vivre : Etre sois même et se sentir vivant, avoir la paix du cœur et aimer son Dieu, entretenir des relations saines et sincères avec son entourage, se sentir fière de la société dans laquelle nous évoluons (comme tout le monde?), aimer et faire quelque chose de cette vie ensemble (plus mieux qu’eux ?). Bref, nous aspirons à connaitre le bonheur comme tout le monde même si dans la famille, chez les collègues, chez les amis, nous ne sommes souvent que ces autres « qui ne sont pas comme tout le monde » ( Franchement !!!)

Croyant fortement mériter de vivre la chance de notre vie avec succès, en couple, plein de bonheur, le criant haut et fort ( Mouais!) ; très vite on se retrouve à nous convaincre que ce n’est grave si maman/papa (ou le reste de la longue lignée a laquelle nous appartenons) ne veulent plus nous parler, d’ailleurs ces commérages du voisinage, sur notre relation, sont tellement stupides ou encore que notre employeur devrait se calmer un peu car nous savons bien que notre sexualité n’as rien avoir avec nos capacités de travail( L’employeur, lui, non !).

Nous savons que ça fait mal, nous savons que la famille est important, nous savons que ce n’est même pas vraiment leurs fautes ni la nôtre (qui blâmer alors ?), nous savons que nous nous sentirons, plus que jamais, seul au monde ; comme des parias, des rebelles, des impossibles et là l’inattendue risque de se produire, à trop essayer…

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  1. En 2016, si tu es diffèrent…Vis aussi ! (Partie 1)
  2. Etre jeune et LGBT, Rater ou risquer sa vie ?
  3.  Let Them Be sur le blog de la vie à la Burundaise – This Burundian Life

En 2016, si tu es diffèrent…Vis aussi ! (Partie 1)

Des mauvaises graines aux allures de bons enfants ou de bons enfants aux allures de mauvaises graines? Cela, personne n’en est si sûr ! Des visages sales aux attitudes fières ou des attitudes fières aux visages sales? Non plus cela ! Personne n’en sait plus que ceux qui dans leurs corps et leurs quotidiens luttent pour contenir cette flamme qui respectivement à chacun d’eux représente :

Une envie de ne plus lutter parce qu’une guerre sans merci contre soi-même ne résoudra pas la chose. Une surprise de découvrir que oui ça te poursuit même si tu es marié depuis 10ans. Une illusion de penser que c’est passager parce que vous étiez ivre quand c’est arrivé.Une volonté obstine d’en finir avec cette vie parce qu’il est hors de question que sa famille le sache. Un amour jugé impossible puisque l’autre n’a même pas la tête à ça. Une malédiction qui peut finir si tu le décide ainsi et que tu pries très fort. Un secret qui peut survivre si tu fais attention. Un choix qui se fout de tous ces bonnes règles des gens bien-pensant et leurs directives de la vie. Ou finalement peut-être, le bonheur d’une vie qui n’a rien à cacher parce que la transparence est devenue symbole de fierté (même si le monde est occupé à ne rien faire, sauf te remarquer toi!).

Dès nos premiers pas (à la maison, à la messe, dans le voisinage ou à l’école), des opinions nous en entendons de tous les bruits, noir sur blanc le refrain nous l’apprenons à force de moqueries/insultes, de coups/violences, toujours par des êtres plein de bonnes volontés à partager ces informations si nécessaire pour la survie du monde, ou finalement nous le découvrons par des questionnements sur ces ressentiments personnels (qu’on court tout de suite après confesser). Drôle ou pas, nécessaire ou pas, blessant ou un peu pas du tout, cela forge en nous des êtres qui, autrement, auraient évolués dans un meilleur sens (ou pas du tout) mais en tout cas pour leurs vies, leurs vrai eux-mêmes et non pas ces êtres fictifs et représentés dans des quotidiens et relations irréels, ou d’ailleurs ils finissent même par incarner un standard de perfection dans l’art du faire semblant (A trop s’y frotter…).

Tu as vu ma sexualité (Lettre à l’Afrique dans mes mots et mon silence)

Cher Afrique,  Tu es un continent de clichés. Afrique continent de coutumes et traditions. Afrique l’énigmatique continent. Afrique terrain de jeux. Afrique Afrique. Bref, je t’écris cette lettre pour te faire part de ton irrationalité en déguisement. Je vais commencer à partir du moment où … Continuer la lecture de Tu as vu ma sexualité (Lettre à l’Afrique dans mes mots et mon silence)

Quitte-moi…si tu m’aimes !

Quand je vivais dans un pays voisin du Burundi, j’ai été en relation avec une fille, elle m’aimait beaucoup mais pour notre amour c’était un grand problème parce que sa famille était convaincue que c’était moi qui l’avait enrôler dans « ces pratiques lesbiennes », c’était a peine si moi-même je pouvais m’accepter d’être lesbienne, dans sa famille ils avaient décider de porter plainte contre moi mais la fille s’y est opposée fermement au risque d’être chasser de chez elle. Ce fut un moment douloureux de notre séparation parce qu’on l’a décider ainsi pour le bien de chacun de nous, mais le plus dur est que notre droit à l’amour fut violer sans aucune possibilité de protester contre cela, au risque même de perdre notre liberté.

Du placard, tu attendras de sortir…

A une époque, mon père n’arrêtait pas de m’accuser indirectement d’être un coureur de jupon; pour lui, j’avais anormalement beaucoup d’amies fille, je devais faire attention à ne pas commettre des bêtises. Au fur des jours, c’est devenu presque un harcèlement qui me pesait lourd sur la conscience et j’ai fini par sortir du placard, chose qu’il ne fallait pas faire car ce qui a suivie m’a démontré que c’était une mauvaise idée.Depuis ce jour, j’ai connue une stigmatisation presque total de la part de mes parents, qui ont jugées bon même de réduire tout ce qui était budget sur moi, et ca ne m’arrange en rien, puisque n’étant pas encore libre financièrement. C’est dommage ce que les gens ont comme conceptions des personnes LGBT, même les membres de ta famille qui à la base sont censés être plus compréhensif, ils te sortent toutes sortent de théories pour te démontrer que c’est une chose inventée par « les blancs  » et que tu ne fais que suivre la mode.